Top 8 des avantages et inconvénients à devenir micro-entrepreneur

Vous envisagez de créer votre propre entreprise ? Rien de plus simple que la micro-entreprise : en effet, ce statut offre plus d’avantages que d’inconvénients, et ce, à plusieurs égards. Quels sont les avantages de la micro-entreprise ? Quels en sont les inconvénients ?

Qui sommes-nous et pourquoi passer par nous pour vous lancer en micro-entreprise ?

Bonjour, je suis Hary, entrepreneur aguerri et guide pour celles et ceux qui cherchent à créer leur propre micro-entreprise. Depuis 2015, j’ai moi-même lancé plusieurs entreprises et accompagné un nombre considérable de personnes, y compris des proches, pour créer leur propre affaire. Fort de cette expérience, j’ai repris HelloMyBusiness, une plateforme dédiée à l’accompagnement des aspirants entrepreneurs dans leurs premiers pas.

Chez HelloMyBusiness, notre équipe dévouée et moi-même sommes fiers d’avoir accompagné plusieurs centaines de personnes dans leur démarche de création de micro-entreprise. Nous nous efforçons de partager nos connaissances et notre expertise pour faciliter votre voyage entrepreneurial.

Voici quelques retours de personnes ayant pu se lancer avec HelloMyBusiness, nos clients nous ont noté 4,4 sur 5 :

4,4/5
Calculé à partir de plus de 300 avis*

Le contenu de cet article est le fruit de mes expériences personnelles, ainsi que celles de notre équipe chez HelloMyBusiness. Il ne doit pas être considéré comme un conseil juridique ou financier. Avant de prendre toute décision importante, nous vous recommandons de consulter un professionnel.

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Les avantages

1. Des formalités simplifiées

Une création facilitée

En comparaison avec les autres statuts, les formalités pour créer sa micro-entreprise en ligne sont simples : en effet, les démarches peuvent être effectuées auprès du CFE (Centre de Formalités des Entreprises).

Pour effectuer une déclaration de début d’activité, il suffit de :

vous munir de votre carte d’identité ;

– remplir le formulaire « P0 Micro-Entrepreneur 

Rendez-vous ensuite sur le site internet correspondant à votre type d’activité :

– autoentrepreneur.urssaf.fr : pour les activités libérales ;

– InfoGreffe : pour les activité commerciales ;

– Cfe-métiers : pour les activités artisanales ;

– Guichet-Entreprises : pour toutes les activités

D’autres pièces justificatives peuvent vous être demandées au cours de l’inscription suivant votre type d’activité :

– une copie de votre diplôme ou un justificatif d’expérience professionnelle pour les professions libérales réglementées ;

– une justificatif de domicile et une déclaration sur l’honneur de non-condamnation pour les artisans et les commerçants ;

Enfin, vous recevrez après validation de votre déclaration, une série de documents à savoir :

  • le certificat d’inscription au Répertoire des Entreprises et des Établissements provenant de l’INSEE. Ce certificat délivre le numéro SIRET et le code APE, et ce, sous 1 à 4 semaines ;
  • une notification d’affiliation au régime de micro-entrepreneur du CFE ;
  • un extrait K si vous êtes artisan et/ou commerçant qui atteste de l’existence juridique de votre entreprise ;
  • une notification d’affiliation à la Sécurité Sociale des Indépendants qui intervient après 4 à 6 semaines.

Une gestion administrative simplifiée

Le statut de micro-entreprise offre une gestion administrative particulièrement simplifiée.

Inutile d’une part de rédiger des statuts ou encore de publier un avis dans un journal d’annonces légales.

D’autre part, sur le plan de la comptabilité, les seules démarches à effectuer sont les suivantes :

tenir un livre de recettes et de dépenses ;

émettre des factures à l’adresse des clients ;

déclarer son chiffre d’affaires et régler ses cotisations sociales et fiscales ;

ouvrir un compte bancaire séparé de son compte courant particulier, lorsque le chiffre d’affaires annuel dépasse 10 000 € durant deux années consécutives.

🚨 Et si vous voulez ouvrir un compte pro, chez Blank, la néobanque du crédit agricole, vous avez 3 mois offert et un compte pour 7e/mois : ici .

Il n’est donc pas nécessaire de tenir un bilan comptable, que l’on sait particulièrement contraignant d’un point de vue administratif.

2. Compléter ses revenus

Autre argument en faveur de la micro-entreprise : s’offrir un complément de revenus. Que vous soyez salarié, étudiant ou au chômage, monter sa micro-entreprise permet de gagner votre vie de manière indépendante sur la base d’une idée que vous tient à coeur.

Financer ses études

Si vous êtes étudiant, le régime de la micro-entreprise est fait pour vous : en effet, plutôt que de s’épuiser dans un job alimentaire classique, vous pouvez acquérir de l’expérience et mettre en pratique vos connaissances sous ce statut. Aussi vous pourrez acquérir des compétences professionnelles qui vous seraient utiles pour votre prochain métier. Enfin, votre futur recruteur ne pourra qu’apprécier votre esprit d’initiative.

Exercer une activité professionnelle ou cumuler deux activités

Si vous êtes au chômage, monter sa micro-entreprise vous permettra de maintenir une activité et combler un trou sur votre CV. De plus, ce statut est cumulable avec les allocations chômage que vous pouvez percevoir. De même si vous êtes retraité, vous pourrez ainsi compléter votre retraite.

Si vous êtes salarié, les avantages sont doubles : s’offrir un complément de revenus et acquérir de l’indépendance. Si votre activité marche, vous pourrez même espérer quitter votre statut de salarié pour celui de la micro-entreprise

3. Bénéficier de la franchise de TVA

En dessous d’un certain seuil, vous pouvez bénéficier de la franchise de TVA, c’est-à-dire que vous ne serez pas redevable de la TVA.

Les seuils sont les suivants :

34 400 € par an pour les prestations de services relevant de la catégorie des BIC ou des BNC ;

85 800 € par an pour une activité de vente de marchandises, d’objets, de fournitures, ou pour des prestations d’hébergement.

Ainsi, vos prix seront potentiellement plus compétitifs et vous n’êtes pas obligé de faire une déclaration de TVA.

4. Bénéficier de l’ACRE : une exonération partielle des charges sociales

L’ACRE (Aide aux Créateurs et Repreneurs d’Entreprise) est un dispositif d’allègement des charges sociales à destination :

– des demandeurs d’emploi indemnisés ou indemnisable ;

– des demandeurs d’emploi non indemnisés inscrits sur la liste de Pôle Emploi depuis plus de 6 mois ces 18 derniers mois ;

– des bénéficiaires de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) ou de l’allocation de sécurisation professionnelle (ASP) ;

– des bénéficiaires de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) ou du RSA (revenu de solidarité active) ;

– des bénéficiaires de la PreParE (prestation partagée d’éducation de l’enfant) ;

– des jeunes âgés entre 18 et 25 ans révolus ;

– des jeunes âgés de moins de 30 ans et non indemnisés ou reconnus handicapés ;

– des créateurs d’entreprise implantée au sein d’un quartier prioritaire de la politique de la ville ;

– des salariés ou licenciés d’une entreprise soumise à une procédure de sauvegarde, de redressement ou de liquidation judiciaires qui reprennent tout ou partie d’une entreprise ;

– de ceux ayant conclu un contrat d’appui au projet d’entreprise.

Si vous faites partie de cette liste ci-dessus et que vous demandez l’ACRE dès à présent, c’est-à-dire après le 31 mars 2020, vous pourrez bénéficier d’une exonération de 50 % sur vos cotisations sociales pendant un an.

5. Le Versement Fiscal Libératoire de l’impôt sur les revenus : une option à privilégier

👉 Quelle différence entre le versement libératoire et l’imposition classique ?

L’imposition classique est soumise à une déclaration annuelle tandis que le versement libératoire est une forme de prélèvement à la source qui s’effectue lors du règlement des cotisations sociales, soit tous les mois ou tous les trois mois. Vous bénéficierez donc avec le versement libératoire d’une visibilité accrue.

👉 Quand opter pour le versement libératoire ?

Attention : le versement libératoire n’est intéressant que si vous êtes imposable. En effet, il est toujours préférable d’opter pour l’imposition classique si vous n’êtes pas imposable. Dans le cas contraire, il vous est conseillé de faire un comparatif entre les deux modes d’imposition.

Néanmoins, devenir son propre patron a un prix non négligeable. Ainsi, quelques inconvénients existent malgré tout dont voici la liste ci-dessous.

Les inconvénients

1. Des cotisations basées sur le chiffre d’affaires et non sur les bénéfices

Le chiffre d’affaires est la somme des montants des ventes réalisées de produits et de services tandis que les bénéfices se définissent comme la balance positive entre les recettes et les dépenses.

Par définition, le chiffre d’affaires ne prend donc pas en compte les frais professionnels.

Si votre activité professionnelle nécessite des dépenses professionnelles importantes, vous serez obligés alors de réaliser un chiffre d’affaires important pour amortir vos frais.

2. Une protection sociale limitée pour des charges sociales importantes

Une protection sociale limitée

Certains avantages non négligeables du statut de salariat ne sont pas accessibles aux micro-entrepreneurs. Ce sont les cas :

– des indemnités journalières, qui sont versées sous condition en cas de maladie ou d’accident aux artisans et commerçants, et dont les professions libérales réglementées ne peuvent bénéficier ;

– des droits à la retraite, qui dépendent du montant des cotisations sociales versées : ainsi, les trimestres de retraite ne sont validés que si vous avez réalisé un chiffre d’affaires minimum ;

– des allocations chômage : les micro-entrepreneurs ne peuvent bénéficier de droits au chômage puisqu’ils ne cotisent pas.

Des charges sociales importantes

Cela est d’autant plus dommageable que le micro-entrepreneur paye lui-même ses propres charges sociales normalement payées par l’entreprise dans le salariat.

Les charges sociales à payer sont les suivantes :

– l’assurance maladie-maternité et les indemnités journalières ;

– la CSG/CRDS ;

– les allocations familiales ;

– la retraite de base et la retraite complémentaire obligatoire ;

– le régime invalidité et décès ;

– la contribution à la formation professionnelle ;

A cela s’ajoutent :

– les frais liés au compte bancaire dédié ;

– les frais d’assurances tels que la responsabilité civile professionnelle obligatoire pour certaines professions et la garantie décennale pour les entrepreneurs du BTP ;

– la cotisation foncière des entreprises calculée selon la valeur locative des biens utilisés par l’entreprise.

3. La responsabilité personnelle du micro-entrepreneur engagée

Pour rappel, la micro-entreprise est enregistrée sous le nom de son créateur. Par conséquent, en cas de difficulté financière, la responsabilité personnelle du micro-entrepreneur peut être engagée : c’est-à-dire que ses biens issus de son patrimoine privé peuvent être saisis dans les cas les plus graves.

Afin de protéger son patrimoine personnel, le micro-entrepreneur peut toutefois procéder à une déclaration d’insaisissabilité. Ces formalités nécessitent néanmoins un coût. Elles s’effectuent auprès d’un notaire.

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